samedi 17 octobre 2009

Two Flowers



Un "micro-comédie" réalisée par Selim Bentounes avec une image superbe de Monsieur le chef-op Sylvain Bouilleau. Le jeu d'acteur est réellement excellent, Solo et Midou sont parfait dans leurs rôles respectifs. Le tournage fût rapide (une journée), bien mené, tout cela dans une ambiance excellente. J'ai hâte de retravailler avec eux.

Kino Session #19

Pour la dernière kino-session à la Halle des Chartrons, j'ai été assez prolifique. J'ai participé à pas moins de 5 projets, dont certains dont je suis réellement fier. La session en elle-même fût un vrai succès avec environs 400 personnes.

Mes cinq participations sont:
  • Two Flowers de Selim Bentounes
  • Hyper de Frederick Diot
  • La Corde d'Emmanuelle Vitalis
  • Les Films En Latex De Sébastien Dubois
  • Chaise de Killian Querré et Yacine Saadi
Ma maman est venue, pour une fois elle ne m'a pas dit "Mais qu'est-ce que tu vas faire de ta vie?". Elle avait l'air fière de moi.
Flowerman est passé en personne annoncer le prochain thème (Vingt coeurs, vingt culs) et la nouvelle contrainte (Où est Charlie?) pour la session suivante.

vendredi 3 avril 2009

Erreur au Paradis - Premier jour

Jeudi (hier) soir, je reçois un mail d'un ami me notifiant qu'une équipe de tournage cherchait désespérément un sondier pour le week-end. Malgré une panne de téléphone je finis par répondre présent ce matin. Le tournage commence donc à quatorze heure (en théorie) et je me pointe comme toujours avec une demie-heure de retard au rendez-vous. J'embarque avec Stéphane (comédien, souvenez vous, dans Martine...) et Laurent (comédien également) direction Gradignan, terrain de sport de Mandavit.

Sur place, Richard Caubet (comédien), Vincent Hourquet (réalisateur), Manu Bernard (script) et Thom Francisco (assistant) nous accueillent. Le nom de Vincent Hourquet me disait déjà quelque chose mais c'est en les voyant que je me suis aperçu qu'il s'agissait de l'équipe de Johnny Ravioli, petit court bien sympa de la Kino-Session n°16 que je vous invite à voir. Je suis venu les mains dans les poches car on m'avait dit qu'il y aurait le matériel nécessaire sur place. Me voici donc armé pour le tournage d'une perche assez lourde et plutôt bloquée, d'un Rode NTG1 (tiens je connais bien ce micro!) et d'un retour casque, le tout branché directement sur la camera. Cette configuration supprime les problèmes de synchronisation de son et de l'image mais m'oblige à être en coordination avec le cadreur là où d'habitude j'utilise un Zoom H4, qui m'offre une totale liberté de mouvement. Je mets en place les protections contre le vent et c'est parti!


Sur un stade, un vendredi après-midi, en période de vacances on trouve... ...des mômes. une armée de bambins occupa donc les terrains avoisinants à mon grand dam et celui du reste de l'équipe. Une pelle qui devait servir d'accessoire pour la scène me fit plusieurs fois de l'œil, et je crois ne pas avoir été le seul tenté de jouer les épouvantails à marmots durant les premières prises. Mais ils ne furent pas les seuls empêcheurs de filmer en rond. Une paire de toutous vint nous courir dans les pattes un peu plus tard, suivis de leurs mamies-gâteaux. Je dus interpeler ces dernières quand au fait que mon micro est très sensible. Elle l'entendirent d'une bonne oreille et s'en allèrent dans les bois voisins continuer leurs commérages. Les avions et autres hélicoptères nos jouèrent également des tours, nous interrompant par intermittence. Puis pour les dernières prises nous eûmes pour voisins une équipe de foot venue s'entraîner et de manière surprenante, ils n'y eut pas trop d'interaction avec les prises de son. Nous nous dépêchâmes tout de même à boucler les dernières prises afin de ne pas les déranger.

Richard et Laurent orchestrèrent les cascades de leurs plans (à coups de pelle) avec brio. Il fallait à mon avis pas mal de confiance en son collègue à Richard, sinon il y perdait au moins son nez. Manu sortit alors de petites gellules rouges. Des capsules de faux-sang, goût fraise au dire des acteurs. Vu leurs têtes, ça n'avait pas franchement l'air exquis.
Les dernières prises se déroulèrent sur le parking à côté. Il était question de plan autours de la voiture. Je tiens à souligner ici les talents de voiturier de Laurent qui réussit à garer au centimètre près la roue de sa voiture au milieu du cadre du premier coup. Chapeau!

Photos: Tohm Francisco, Moi

jeudi 12 mars 2009

La bonnette Al-Qaïda

Lors du tournage dimanche dernier, il a fallu se battre contre les intempéries. La maigre bonnette en mousse livrée avec le micro ne protège que succinctement du zephyr chantant. Mais le problème majeur qui se présentait à nous à ce moment ci était l'humidité. Il ne pleuvait pas des trombes, mais l'eau s'infiltrait partout et assez vite, la bonnette devint une véritable éponge.



J'eus alors l'idée de langer ma perche dans mon keffieh afghan et de fixer celui-ci avec du ruban adhésif en papier.Après que tout le monde m'eut chambré un peu sur le look terroriste que prenait mon matériel, j'eus la très agréable surprise de constater que cet artifice faisait totalement rempart contre le vent. Pour peu de frais (ça coûte très cher une bonnette) j'allais enfin faire des prises de son de qualité.

Pour les amateurs de références, mon micro est un RØDE NTG-1.

mercredi 11 mars 2009

Martine: La Mission

Dimanche, premier jour:

Le tournage de Martine avait enfin débuté dimanche dernier. Il y avait Wendy, Didier et Stéphane. les acteurs, Catherine, maquilleuse, Paul au cadrage et pour finir, Loïc à la réalisation. Le musicien du film, Jean était présent aussi ainsi que Fouad, un copain venu prêter main forte et bonne humeur. La ponctualité n'étant pas ma qualité première, c'est donc avec cinquante minutes de retard que j'arrivais au point de rendez-vous, porte Saint James devant l'église .
La vieille de la librairie en face de l'église nous demande ce que nous faisons là. Nous lui répondons que nous tournons un court-métrage sur quoi elle commence à nous raconter que sa vitrine a été brisée la semaine dernière. Nous la rassurons, elle s'en va. Nous pouvons commencer.

Après quelques plans, la pluie nous obligea à faire une pause-café qui s'éternisera un peu.
Les derniers plans de jour seront tournés au crépuscule. Le parapluie de Wendy, cassé entre temps, posa des problèmes de raccord. Puis vint le tournage de nuit. Les participants aux tournage s'en allèrent petit à petit au fil de la soirée.
Les derniers plans de cette journée furent tournés à l'improviste chez des amis (absents) dont nous forcèrent vaguement l'entrée. Nous évitâmes alors de faire du bruit et les acteurs simulèrent des hurlements devant être post-synchronisés. Une scène d'agression aphone, voilà qui est assez comique.

Mercredi, deuxième jour:

Pour cette dernière journée de tournage, grosse galère. Nous devions prendre deux plans, assez court.
Ces plans étant tournés devant une porte, rue neuve, apparaissant dans la séquence précédente, ladite porte devant être la même au début et à la fin.
Didier ne pouvant se libérer ce mercredi, nous ne pouvions retourner la scène et par conséquent nous ne pouvions choisir d'autre endroit. Et il se trouve actuellement, que dans la rue neuve, il y a des gros travaux publics. Le dimanche soir ce n'est pas gênant, mais le mercredi après-midi, quelle horreur.
Au moment de la pause des ouvriers, nous préparons les machines et nous mettons en place. C'est alors que juste devant la porte si chère à la bonne continuité du tournage, se gare un camion de livraison qui doit décharger des fûts de bière. Dépités...
Une copine se pointe alors à son balcon et nous hèle. Je nous invite à boire le café chez elle et j'en profite pour enregistrer quelques bruitages dans son appartement où nous trouvons caféine et quiétude. Merci Léo!

Nous redescendons assez vite. Le camion est parti, mais les travaux ont repris. Et c'est tant bien que mal que nous recommençons le tournage entre le chant mélodieux du rouleau compresseur et les refrains légers du bobcat. Après une heure d'essais infructueux, nous nous décidons à aller demander aux ouvriers de stopper les travaux quinze minutes. Les deux prises en poche nous les remercions et partons. Le tournage aboutissait enfin!

Photos tirées du film "Martine..."